La France, réagissant aux accusations, proférées par le Vice-président américain Mike Pence, contre l’Europe qui n’a pas rejoint l’alliance anti-iraniene US, au service d’« America first ! » et du désengagment, a annoncé que «la France continuerait de soutenir l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, qui a été endossé à l’unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies dans sa résolution 2231».
En réaction aux accusations du vice-président américain Mike Pence que le SPV pour l’Iran est une mesure peu judicieuse qui ne fera que renforcer l’Iran, affaiblir l’UE et créer encore plus de distance entre l’Europe et les États-Unis, le Ministère français des Affaires étrangères, dans un communiqué publié le 15 février sur son site, a réaffirmé que la France est attachée à la mise en œuvre du JCPOA, dans le respect des accords internationaux et de la sécurité internationale.
«Elle continuera de soutenir le JCPOA, qui a été endossé à l’unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies dans sa résolution 2231 (2015), tant que l’Iran respectera l’ensemble de ses obligations nucléaires.»
La France soutient, avec ses partenaires des E3 (Allemagne et Royaume-Uni) une approche incluant l’encadrement de long terme du programme nucléaire iranien, son programme balistique et ses activités régionales, selon le communiqué.
L’ensemble des Etats membres de l’Union européenne ont affirmé le 4 février dernier la nécessité d’une approche globale et équilibrée à l’égard de l’Iran.
Le travail conduit avec nos partenaires européens, en particulier l’Allemagne et le Royaume-Uni, sur l’instrument de soutien aux transactions commerciales INSTEX, est destiné à faciliter les transactions commerciales licites avec l’Iran, conformément au droit de l’Union européenne et à la résolution 2231 (2015) du Conseil de sécurité des Nations unies, ajoute le communiqué.