Sur le fonde du soutien du présiden légitime du pays Nicolas Maduro par la Chine, l’Iran, la Russie et la Turquie, les États-Unis poursuivent leur pression.
« Nous sanctionnons les responsables en charge de l’appareil de sécurité et de renseignement de Maduro », a déclaré le Département américain du Trésor dans un communiqué publié vendredi.
Les personnes visées par les sanctions sont: Le commandant de la garde présidentielle de Maduro, Ivan Hernandez Dala, le Directeur général du Service national de renseignement du Venezuela (SEBIN), Manuel Cristopher Figuera, le premier commissaire du SEBIN, Hildemaro Rodriguez Mucura, le commandant de l’unité de la police nationale (FAES), Rafael Bastardo Mendoza et le président de PDVSA, la compagnie pétrolière publique vénézuélienne, Manuel Quevedo Fernandez.
Le Département du Trésor américain a noté que les sanctions ne sont pas censées être permanentes, mais visent à influencer le comportement des personnes ciblées pour les amener à « dénoncer les abus commis par le gouvernement ».
L’annonce intervient alors que les États-Unis continuent de faire pression sur le plan diplomatique et économique pour forcer Maduro à céder le pouvoir au chef de l’Assemblée nationale, Juan Guaido, qui s’est autoproclamé président par intérim le 23 janvier.
Les États-Unis, le Canada, la plupart des pays d’Amérique latine et plus de 20 pays européens ont soutenu Guaido après sa déclaration. Mais Maduro a refusé les appels à sa démission, affirmant que Washington organisait un coup d’État.