Le chef de l’AFP à Alger aurait été invité, par les autorités, à quitter l’Algérie avant le 28 février, selon certains médias locaux. La raison serait une couverture déformée de l’actualité algérienne, notamment sur le chef de l’État. Ni le ministère algérien de la Communication, ni l’AFP, n’ont commenté cette information.
Les autorités algériennes auraient sommé le chef du bureau de l’Agence France Presse (AFP), à Alger, de quitter le pays avant le 28 février, selon certains journaux locaux.
La raison invoquée, selon ces médias, est le fait que ce journaliste couvre l’actualité algérienne, en particulier celle du Président Abdelaziz Bouteflika, d’une manière «biaisée» voir «hostile».Le ministère algérien de la Communication n’a pas souhaité commenter cette information. De même en ce qui concerne l’AFP.
Dans son message à la nation annonçant sa candidature à sa propre succession pour l’élection présidentielle du 18 avril 2019 en Algérie, Abdelaziz Bouteflika a évoqué son état de santé et a réaffirmé sa capacité à gouverner le pays.
«Bien sûr, je n’ai plus les mêmes forces physiques qu’avant, chose que je n’ai jamais occultée à notre peuple, mais la volonté inébranlable de servir la patrie ne m’a jamais quitté et elle me permet de transcender les contraintes liées aux ennuis de santé auxquels chacun peut être un jour confronté […]», a déclaré le chef de l’État algérien.Les partis algériens d’opposition évoquent l’incapacité du chef de l’État à exercer ses fonctions depuis son accident vasculaire cérébral (AVC) en avril 2013. Ils rappellent que le Président ne s’est pas adressé à son peuple depuis son célèbre discours du 8 mai 2012 dans la wilaya de Sétif, dans l’est du pays.
Depuis cette déclaration, plusieurs mouvements de protestation se sont déroulés en Algérie, les participants s’opposant à un éventuel 5e mandat de M.Bouteflika.
Âgé de 81 ans, le Président Abdelaziz Bouteflika est à la tête de l’Algérie depuis 1999. Il est candidat à sa propre succession pour un 5e mandat.