Le retour des jihadistes européens de Syrie loin d’être acquis

Au lendemain de l’injonction de Donald Trump aux pays européens de rapatrier leurs jihadistes partis combattre en Syrie, Berlin et Paris affirment que le processus de retour sera complexe. Londres s’y oppose clairement.

Donald Trump risque de devoir attendre. L’Allemagne a affirmé, lundi 18 février, que le rapatriement de ses ressortissants jihadistes encore en Syrie, tel que réclamé par le président américain, s’annonçait à ce stade « extrêmement difficile », tandis que Paris a réaffirmé sa volonté de traiter ce problème « au cas par cas ». Londres a clarement rejeté lundi l’appel de Donald Trump. Les Kurdes, de leur côté, qualifent la situation de « bombe à retardement ».