Dimanche dernier, Agnès Buzyn, ministre française des Solidarités et de Santé, n’a pas hésité à attaquer Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen pour leur attitude après les propos antisémites visant Alain Finkielkraut, samedi, lors de l’acte XIV des gilets jaunes.
La ministre de la Santé a même accusé la patronne du Rassemblement national de « courir » après « les néo-nazis ou les mouvements d’extrême droite ».
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« Ces propos sont infâmes et Agnès Buzyn en répondra devant la justice », a rétorqué dimanche soir l’ex-candidate à la présidentielle sur son compte Twitter. Contacté par Le Parisien, Wallerand de Saint-Just, trésorier du Rassemblement national, a préciqué que la plainte envisagée sera déposée pour « injure », et non pour diffamation. « Dire ce qu’a dit Madame Buzyn, c’est juridiquement et intellectuellement une injure publique, on n’est pas dans la diffamation car il n’y a pas d’imputation d’un fait précis », a-t-il précisé.