Sommet de Visegrad en Israël : une opération symbolique « pour racheter des propos antisémites »

Le sommet de quatre pays d’Europe centrale prévu mardi à Jérusalem a été annulé en raison d’une controverse avec l’État hébreu. À la place, se tiendront des « discussions bilatérales ». Que faut-il en attendre ? Quel poids pèse le V4 au sein de l’UE ?

Le sommet entre les pays d’Europe centrale et Israël n’aura pas lieu. Le groupe du V4, dit groupe de Visegrad, composé de la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque, prévu mardi 19 février, à Jérusalem, a été annulé après des accusations d’antisémitisme lancées par le nouveau chef de la diplomatie israélienne à l’égard de la Pologne. En lieu et place du sommet, se tiendront de simples « discussions bilatérales ». Que faut-il en attendre ? Quels en sont les enjeux ? Quelles conséquences pour l’Europe ? Martin Michelot, chercheur associé à l’Institut Jacques Delors, apporte des éléments de réponse.