L’Ambassadrice de Belgique en Iran, Véronique Petit a souligné qu’en dépit de l’atmosphère négative et difficile créée contre la République islamique d’Iran, son pays était déterminé à maintenir et à développer ses liens économiques avec l’Iran.
Dans l’objectif de maintenir et d’améliorer la coopération économique Iran – Belgique durant la période des sanctions, l’ambassadrice de Belgique s’est rendue ce mardi 19 février dans la zone franche d’Aras ((dans nord-ouest) en vue de se familiariser avec les potentiels de la région.
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Les entreprises belges du secteur privé ont bien identifié les opportunités de coopération économique disponibles en Iran après l’accord sur le nucléaire de 2015 et ont choisi leurs partenaires potentiels, a déclaré Mme Véronique Petit mardi lors d’une réunion avec certains responsables de la zone.
Elle a exprimé l’espoir qu’à la lumière de la création d’un mécanisme nécessaire et en améliorant l’espace international, ces entreprises lanceront bientôt les projets communs prévus.
«Les zones franches de l’Iran dotées d’une capacité juridique spéciale peuvent faciliter la coopération avec différents pays et continuer à faire face aux des sanctions», a-t-elle déclaré.
Soulignant que les Européens semblent concentrés sur les zones franches iraniennes afin de développer le niveau de technologie et de promouvoir la production dans ces régions, elle a précisé que dans cette nouvelle perspective, les zones franches de l’Iran ne sont pas les marchés cibles pour l’exportation de marchandises, mais sont considérées comme des bases de production spéciales.