Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré dans une interview accordée au journal suisse allemande, « Basler Zeitung », publié vendredi, et en réponse à une question sur l’avenir de l’accord nucléaire a déclaré que cela dépendrait de la volonté du peuple iranien.
Zarif a poursuivi en évoquant la possibilité qu’une minorité opposée à l’accord nucléaire en Iran devienne une fois majoritaire: selon un sondage, 51 % de la population reste toujours favorable à cet accord. Nous ne pouvons pas agir contre la volonté du peuple.
Le haut diplomate iranien a souligné que les États européens devraient prendre des mesures concrètes pour respecter leurs engagements, en plus de leurs positions politiques, précisant que, lorsque les États-Unis ont quitté l’accord sur le nucléaire, ils (les pays européens) ont pris 12 engagements.
Zarif a insisté lors de cette interview sur le fait que le mécanisme spécial de financement ne fait pas partie de ces obligations, mais constitue une condition préalable à leur mise en œuvre.
« L’accord nucléaire a été conclu dans le but de normaliser les relations économiques avec l’Iran, mais un système de troc tel l’INSTAX, non seulement ce n’est pas une normalisation, mais c’est tout à fait le contraire », a-t-il déploré.