On s’attend à ce que les États-Unis, après les élections législatives en Moldavie, essaient de faire pression sur les forces politiques pro-occidentales locales afin de former une seule coalition. Pourtant Washington ne tient pas compte d’un facteur important.
Le président est tout à fait prêt à une telle ingérence des États-Unis, car il y a déjà eu des tentatives pour former une telle alliance, mais il ne peut exister longtemps.
«Si les États-Unis contraignent le parti démocrate au pouvoir et le bloc Acum [l’unification des partis Plateforme Dignité et Vérité et Action et Solidarité] à former une coalition, je devrai ensuite approuver leur Premier ministre, et je vais le faire. Mais je suis sûr que dans six mois, ce sera déjà fini, comme ce qui est déjà arrivé la dernière fois », a déclaré Dodon.
Le chef de l’État a également assuré qu’il était prêt à amener la population à manifester si cette «coalition pro-occidentale» était formée de manière douteuse : «Il existe cependant une deuxième option. Les démocrates peuvent attirer les députés des autres partis pour créer une étrange alliance, mais ils n’auront alors aucune légitimité. «
Dodon a noté qu’au cours des deux dernières années, il avait tout mis en œuvre pour éviter une escalade de tension, mais la situation changeait de manière spectaculaire. Il a souligné que le peuple ne comprendrait tout simplement pas si une nouvelle vague d’anarchie ne ferait pas l’objet d’une rebuffade décisive.
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