Le Conseil du contentieux des étrangers (CCE) de Belgique a rendu son verdict dans le cas Malika El Aroud, en actant la décision de son éloignement vers le Maroc, son pays d’origine. Condamnée en 2010 à huit ans de prison ferme puis déchue de sa nationalité belge pour participation à des activités terroristes, le CCE a rejeté ses recours.
Malika El Aroud sera finalement expulsée vers son pays d’origine, le Maroc, selon l’arrêt rendu par le Conseil du contentieux des étrangers (CCE) de Belgique, publié ce vendredi sur son site officiel. Déchue de sa nationalité belge après avoir purgé une peine d’emprisonnement pour participation aux activités d’un groupe terroriste, le CCE a jugé irrecevable les requêtes introduites par Mme El Aroud.
Tout en affirmant que Malika El Aroud «pouvait être éloignée vers» son pays d’origine, le CCE a considéré que cette dernière «ne démontrait pas que son renvoi vers le Maroc l’exposerait à un risque de torture ou de traitements inhumains ou dégradants contraires à l’article 3 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales (CEDH)».
Par ailleurs, la même institution affirme également que cette personne «ne démontrait pas non plus que son éloignement constituerait une ingérence dans sa vie privée ou familiale au sens de l’article 8 de cette Convention». Ainsi, elle n’a pas fourni de preuves attestant qu’elle avait une vie familiale en Belgique.Âgée de 60 ans, Malika El Aroud a été condamnée en 2010 à huit ans de prison ferme pour participation aux activités d’un groupe terroriste. Elle a été déchue de sa nationalité belge le 30 novembre 2017. Après son arrestation le 11 octobre 2018 en vue de son expulsion, son avocat avait introduit une demande d’asile politique, laquelle a été refusée.