Une rixe a éclaté vendredi dernier à Lokeren, dans la province de Flandre-Orientale, entre des policiers et des jeunes, provoquant des blessures des deux côtés, a relaté la presse flamande, citant le maire qui a appelé au calme, tout en soulignant que les violences contre la police ne pouvaient être tolérées.
Une bagarre étant pressentie après les cours devant un établissement d’études local à Lokeren, dans le nord-ouest de la Belgique, des policiers ont été appelés vendredi de façon préventive par l’administration. Or, les agents accourus sur place ont été pris à partie par plusieurs jeunes et la situation a rapidement dégénéré, a indiqué la presse flamande.
«Deux agents ont été blessés et sont maintenant en incapacité de travail», a déclaré le commissaire Rudi De Clerq, cité par le journal Het Laatste Nieuws.
Trois jeunes ont été emmenés au poste de police, mais ont été relâchés dans la soirée sous certaines conditions.
«Nous prenons ces faits très au sérieux et nos policiers ont été clairement ciblés. Je m’interroge également sur le fait que les trois jeunes arrêtés ont été immédiatement libérés alors que deux policiers sont dans l’incapacité de travailler», a réagi, selon le journal, le maire de la ville, Filip Anthuenis.
Il a ajouté qu’il ne s’agissait que de cas isolés, mais a nié que la police ait été trop dure.
«Les policiers ont agi comme ils devaient agir», a-t-il souligné, d’après journal Het Laatste Nieuws.