Les tensions ont repris sur les ponts situés à la frontière entre la Colombie et le Venezuela après les émeutes du week-end dernier.
Les autorités colombiennes ont annoncé lundi que les ponts resteraient fermées pendant 24 heures supplémentaires jusqu’à mercredi matin pour des raisons de sécurité. Cette décision affecte des Vénézuéliens, qui sont forcés d’attendre dans la rue jusqu’à ce que le passage soit autorisé pour rentrer chez eux.
Rodolfo Colmenares, migrant vénézuélien, patiente, allongé dans la rue pour rentrer dans sa « maison familiale » côté vénézuélien. À côté d’un autre autre pont, celui de Tienditas, un campement qui accueille les volontaires de l’opposition à Nicolas Maduro a été mis en place. Eimar est l’un d’eux. Il fait partie des quelque 300 blessés du week-end. Selon lui, les rue au Venezuela sont dangereuses, « vides et militarisées ». « Nous allons être poursuivis parce que nous sommes venus ici » dit-il.