Une commission de l’Onu, enquêtant sur les affrontements entre les militaires israéliens et des Palestiniens lors de la Grande marche du retour, a estimé que les actions des soldats de Tsahal pouvaient être qualifiés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Les actions des militaires israéliens, qui avaient ouvert le feu lors de la Grande marche du retour organisée par les Palestiniens le 30 mars de l’année passée, peuvent être qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, a déclaré jeudi à Genève la commission internationale indépendante créée par le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.
«La commission dispose de fondements raisonnables pour estimer que lors de la Grande marche du retour, les soldats israéliens ont commis des violations des droits internationaux de l’Homme et du droit humanitaire international. Certaines de ces violations peuvent présenter des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité et doivent immédiatement faire l’objet d’une enquête par Israël», a souligné le président de la commission Santiago Canton (Argentine).
La Grande marche du retour organisée par les Palestiniens le 30 mars 2018 et s’étant déroulée tous les vendredis jusqu’au 31 décembre, visait à faire lever le blocus de la Bande de Gaza. 189 Palestiniens ont perdu la vie lors des affrontements avec les militaires de l’armée israélienne.