La France voudrait que l’élection présidentielle algérienne, prévue pour le 18 avril 2019, «réponde aux aspirations du peuple algérien» et «donne une nouvelle impulsion à l’Algérie», selon le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux.
Bejamin Griveaux a fait savoir que le Conseil des ministres avait «brièvement» abordé mercredi matin la prochaine élection présidentielle algérienne. Le porte-parole du gouvernement français a tenu à souligner qu’on avait «pris note de la décision du président Bouteflika de se porter candidat à l’élection présidentielle qui se tient en Algérie le 18 avril prochain»:
«On souhaite que cette élection se déroule dans les bonnes conditions en assurant la transparence de la campagne».
M.Griveaux a également qualifié l’Algérie de «pays ami» et de «partenaire important auquel nous rattachent des liens d’une exceptionnelle densité».
«C’est au peuple algérien et à lui seul qu’il revient de choisir ses dirigeants, de décider de son avenir, et cela dans la paix et la sécurité […] nous formons le vœu que cette élection donne à l’Algérie l’impulsion nécessaire pour faire face aux défis qui sont les siens et pour répondre aux aspirations profondes de sa population», a encore déclaré le porte-parole du gouvernement français.Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, au pouvoir sans interruption depuis 1999, a annoncé le 10 février qu’il briguerait un cinquième mandat.
Des opposants à sa candidature manifestent ces derniers temps dans plusieurs villes d’Algérie. Dimanche, de nombreux manifestants ont également défilé à Paris et Alger.