Trump contrarie la RPDC: le « meilleur ami » de Kim Jong-un continue de faire pression sur Pyongyang

Le deuxième sommet américano-RPDC s’achève sur une note moins joyeuse que le précédent, qui s’était déroulé à Singapour l’été dernier. Si le président américain Donald Trump avait au moins fait des promesses fortes, il s’en est maintenant passé.

Ainsi, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a proposé à son homologue américain de lever les sanctions contre Pyongyang en échange de l’élimination de la centrale nucléaire de Yongbyon. Il a également assuré qu’il ne mènerait pas d’essais nucléaires et de missiles. Néanmoins, cela ne suffisait pas pour Trump, comme l’a dit le président de la Maison-Blanche après les pourparlers.

Dans le même temps, il s’est empressé de s’assurer que la décision de refuser de signer tout accord était réciproque, bien que l’accord ait été préparé à l’avance. En dépit de ces résultats ambigus, Trump se dit un ami pour Kim Jong-un et le sommet tenu est productif, bien qu’il ne conteste pas le fait que les parties ont eu des désaccords.

Rappelons que la première réunion de Donald Trump et Kim Jong-un s’est tenue à Singapour en juin 2018. Ensuite, les dirigeants des deux pays ont signé un accord confirmant l’engagement de Pyongyang dans la dénucléarisation de la péninsule coréenne en échange de garanties de sécurité fournies par Washington. Depuis lors, les essais nucléaires en RPDC ont effectivement pris fin et le plus grand centre d’essais de Punheri a été détruit, mais la partie américaine ne s’est pas réunie, assouplissant les sanctions à l’encontre de la Corée du Nord.