La culture de la domination rend la paix impossible, selon le PM iranien

S’exprimant à l’occasion d’un colloque international consacré à Nowrouz marquant le nouvel an persan, tenu, ce jeudi, à la salle des conférences de la Tour Millad à Téhéran, le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré :

« Nous devons transformer l’idéologie basée sur la domination et l’utilisation d’armes destructives en dialogue et en cordialité, et dire par la voix de Nowrouz que la réalisation de la paix ne serait jamais possible avec la culture de l’hégémonie et la domination.

Le haut diplomate iranien a tenu ces propos en présence des représentants des pays tels Azerbaïdjan, Turkménistan, Turquie, Tadjikistan, Pakistan, Kirghizistan, Kazakhstan, Irak, Inde, Afghanistan, où l’on célèbre le Nowrouz, qui marque le début du printemps.

S’adressant à l’auditoire, Zarif l’a qualifié de « représentants de Nowrouz » et indiqué : « vous avez mondialisé le Nowrouz, ce qui est un événement heureux. Faisons un traité aujourd’hui pour revivifier notre terre et notre monde à la manière de Nowrouz ».

Zarif a poursuivi : « Le Nowrouz ne se limite pas à un événement naturel. Il s’agit d’une évolution humaine. C’est pourquoi l’UNESCO l’a mis au premier rang de ses priorités.

Pour Zarif la mondialisation de Nowrouz et de sa culture qui invite à la paix, à la cordialité et au renouveau, est le devoir de ses héréditaires.

Evoquant la culture échouée et non-productive de la domination menée par les puissances hégémonistes Zarif a ajouté: « Ceux qui ont dépensé 7 000 milliards de dollars au nom de leur sécurité n’ont pu que détériorer leur situation. Qu’ils sachent que la situation resterait toujours la même, même s’ils dépensent des trillions de dollars, tant qu’ils n’acceptent pas. Ils n’atteindront pas la paix tant qu’ils n’acceptent pas que l’humanité entière partage le même sort et les mêmes défis.

« Le Nowrouz est le langage de l’empathie et de la cordialité. Le Nowrouz est le langage de l’abandon des forces. Aujourd’hui, en Iran, nous avons plus que jamais besoin d’empathie et de cohérence. Nous sommes les héritiers de la culture Nowrouz », a-t-il encore déclaré.

Zarif a fini par dire qu’une sécurité au détriment de l’insécurité des autres n’est pas idéale.