La police antiterroriste britannique a lancé mardi une enquête après la découverte de trois « petits engins explosifs » dans des immeubles des aéroports de Londres City et Heathrow, ainsi qu’à la gare de Waterloo.
Ces engins explosifs se trouvaient à l’intérieur d’enveloppes matelassées de taille A4, a précisé la police. Ils « semblent susceptibles de provoquer un petit feu lors de leur ouverture », a-t-elle ajouté. Un des trois paquets avait été adressé à l’immeuble qui abrite les bureaux d’Heathrow Airport Limited, l’entreprise qui gère, entre autres, l’aéroport d’Heathrow.
Ouvert par un membre du personnel, le paquet a « partiellement » brûlé, a précisé Scotland Yard. L’immeuble, situé à quelques centaines de mètres des pistes, a été évacué par précaution, mais le trafic aérien du premier aéroport européen en termes de passagers n’a pas été perturbé. La police des transports a elle été alertée en fin de matinée, à 11h40 GMT, au sujet de la découverte d’un colis similaire à la gare de Waterloo, l’un des nœuds ferroviaires de la capitale. Le paquet a été désamorcé sans être ouvert. Un cordon de sécurité a été mis en place mais le trafic ferroviaire n’a pas été perturbé. Les autorités ont été contactées une troisième fois à 12h10 au sujet d’un colis suspect reçu dans les bureaux de London City Airport, situé à proximité du quartier financier de Canary Warf et principalement utilisé par une clientèle d’affaires. Là encore, le personnel a été évacué et le paquet désamorcé. Le trafic vers l’aéroport sur le Docklands Light Rail (DLR), réseau de métro automatique, a été brièvement suspendu. Le trafic aérien, lui, n’a pas été affecté.