Malgré la peur d’éventuelles représailles, les jeunes Algériens ne craignent pas de contester dans la rue et sur les réseaux sociaux la candidature d’Abdelaziz Bouteflika.
« Trop, c’est trop ». Pour Diya, jeune community manager algérien d’Annaba (au nord est), le maintien de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika est une ultime provocation de la présidence algérienne.
De nombreux Algériens bouillaient lundi 4 mars d’une colère contenue. La lettre des « engagements » du président algérien présentée la veille, – proposant notamment l’organisation d’une élection présidentielle anticipée s’il est élu –, ne semble pas avoir calmé la contestation. Immédiatement après l’annonce du dépôt de son dossier de candidature, dimanche soir, la colère s’est exprimée, jusque tard dans la nuit.