Deux syndicats, FO et la CGT, ont lancé des appels au blocage des centres pénitenciers mercredi, en soutien aux surveillants agressés par un détenu radicalisé à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) mardi, le 5 mars.
Des syndicats de surveillants de prison ont appelé au blocage des établissements pénitentiaires dès mercredi 6 mars au matin, en soutien aux agents poignardés, mardi, par un détenu radicalisé de la maison centrale de Condé-sur-Sarthe, près d’Alençon (Orne).
« Dès demain (mercredi), on appelle à bloquer tous les établissements et on repart sur nos plateformes revendicatives », à la fois sur la sécurité des personnels et sur une évolution statutaire, a indiqué à l’AFP Emmanuel Baudin, secrétaire général de FO-Pénitentiaire, premier syndicat chez les surveillants de prison.
La CGT-Pénitentiaire appelle également « à des actions partout sur le territoire, qui iront jusqu’au blocage sur pas mal d’établissements », a déclaré son secrétaire général Christopher Dorangeville.
Dès mardi en début d’après-midi, des surveillants de prison ont retardé leur prise de service, en soutien aux deux agents poignardés dans l’Orne, selon FO et la CGT. Ces retards, de « quinze minutes » en moyenne, ont concerné « une vingtaine d’établissements », sans incidence sur le fonctionnement des prisons, a-t-on appris auprès de la direction de l’administration pénitentiaire