À peine les propositions du Président français en vue d’une «renaissance européenne» ont-elles été dévoilées, que le Premier ministre belge, Charles Michel, leur a exprimé son soutien, indiquant au journal Le Soir qu’il parlait lui aussi «depuis un certain temps d’un nécessaire nouvel élan européen».
Le Président français ayant formulé lundi des propositions en vue d’une «renaissance européenne», le Premier ministre belge, Charles Michel, a twitté son soutien «pour un nouvel élan du projet européen».
Soutien aux propositions de @EmmanuelMacron pour un nouvel élan du projet européen.
➡️ Salaire minimum, investissements pour le climat, Conseil de sécurité et défense, Europe à plusieurs vitesses.
🇪🇺 Pour une Europe plus efficace et plus citoyenne.#Europe #EuropeanUnion https://t.co/c7H6j9z7Zk
— Charles Michel (@CharlesMichel) March 4, 2019
Interrogé par le quotidien belge Le Soir, il a déclaré apporter «un large soutien à cet appel, qui correspond amplement à des opinions ou propositions [qu’il a] exprimées lors de [ses] interventions» précédentes.
Il a évoqué, dans ce contexte, son appel à une alliance entre l’Europe et l’Afrique ou sa proposition d’instaurer un salaire minimum européen.
«Je parle depuis un certain temps d’un nécessaire nouvel élan européen, je me retrouve donc dans l’appel d’Emmanuel Macron à une Renaissance européenne», a souligné Charles Michel.
Interrogé sur l’opportunité de détailler un si grand nombre de sujets à la fois, le Premier ministre estime que l’appel d’Emmanuel Macron «n’est pas un texte fourre-tout: il est axé sur quelques priorités essentielles que sont la sécurité — avec les idées de Conseil européen de sécurité et de traité de défense très importantes — le développement économique doublé d’un bouclier social, et ce que j’appelle pour ma part un « green deal », avec notamment cette idée de banque verte européenne».
En matière de développement économique, Charles Michel souscrit également aux idées du Président français et estime correct d’œuvrer «pour une concurrence loyale et juste».
«Il est important de défendre les intérêts européens. Nous sommes pour la réciprocité en matière commerciale, mais nous ne devons pas faire preuve de naïveté», a-t-il encore indiqué, cité par l’agence Belga.
Charles Michel est convenu que la mise en œuvre de ce projet ne pourrait pas être envisagée à trois mois des élections européennes, tout en estimant qu’il serait possible de le faire d’ici la fin de l’année, lorsque la nouvelle Commission européenne sera entrée en fonction.Emmanuel Macron a présenté une série de propositions dans une lettre intitulée «Pour une renaissance européenne», parue dans les 28 pays membres de l’Union européenne. Dans cette tribune, il a exprimé des propositions concrètes en vue de transformer l’Europe en pôle de «liberté, de protection et de progrès».