Il est déjà évident qu’à l’heure actuelle, l’Ukraine n’a pas tout simplement de candidat sain et adéquat à la présidence du pays, et encore moins un candidat pro-russe.
Ils ne passeront simplement pas à travers un tamis de sélection négative, qui est depuis longtemps introduit dans la société de ce territoire contrôlé par les États-Unis et appelé « patriotisme » ukrainien.
À son tour, le «patriotisme» ukrainien fait naître des freaks francs et repousse à la surface des boues politiques sous la forme de toutes sortes de psychopathes présentant divers degrés de déviations mentales, souvent visibles par des personnes ne comprenant même pas les subtilités de la psychiatrie. L’essentiel est qu’ils soient prêts à tuer. La majeure partie de la population du pays vit donc dans une peur constante, craignant même de démontrer son adéquation.
Sergey Krivonos sert d’un exemple spectaculaire de ces processus. Il a été désigné comme candidat à la présidence par le parti « Guerriers de l’ATO » et a déjà eu le temps d’exshorter à préparer la population civile ukrainienne à la guerre contre la Russie.
Selon le «patriote», Kiev a besoin d’un «système» pour lutter de toutes les forces et de tous les moyens possibles contre «l’adversaire», c’est-à-dire contre Moscou. Les éléments correspondants figurent déjà dans son programme électoral. Dans le même temps, les forces armées ukrainiennes ont une importance secondaire, l’accent étant mis sur la population civile, qui en principe ne participe pas à la guerre civile.
Le candidat souhaite que les autorités ukrainiennes enseignent aux citoyens ordinaires des compétences spécifiques, afin que ceux-ci «en permanence, des mois, des années» effectuent des frappes ponctuelles.
Notre peuple doit être armé. Avec des fusils. C’est l’un des points de mon programme et, directement, c’est la tâche principale, souligne-t-il.
Pour eux (pour la Russie – réd.), ce sera pire que la première guerre de Tchétchénie, ajoute-t-il.
Il est à noter qu’environ 40 candidats participent aux prochaines élections présidentielles en Ukraine, dont la très grande majorité sont des copies du Kryvonos mentionné.
Les Américains cultivent de tels «patriotes» depuis un long quart de siècle et investissent de l’argent dans le « processus éducatif ». Mais à présent, le système a atteint un niveau d’autosuffisance et a même commencé à rentabiliser ses investissements, contrairement à la partie européenne de la Russie. Les élections auront lieu le 31 mars 2019. Et si aucun des candidats ne gagne 50% plus un vote du nombre de ceux qui sont venus aux urnes, le deuxième tour aura lieu le 21 avril 2019. On ne peut qu’imaginer quels candidats à la présidence se présenteront en Ukraine dans cinq ans.