La colère est vive chez les surveillants pénitentiaires après l’agression au couteau de deux de leurs collègues, mardi matin, par un détenu radicalisé, à la prison de Condé-sur-Sarthe.
Longtemps, ils ont alerté sur la difficulté de leurs conditions de travail, sans avoir jamais le sentiment d’avoir été vraiment entendus.
Europe 1 a recueilli le témoignage anonyme d’un gardien de la prison ultra-sécurisée normande. Sur la brèche, il assure que la tension est telle avec les détenus, que la situation peut dégénérer à tout moment.