Lors de la nouvelle étape du Grand débat jeudi à Gréoux-les-Bains, Emmanuel Macron a été amené à répondre à des questions assez épineuses sur la transition écologique. Il a notamment été interrogé par un collégien sur les actions écologiques que le gouvernement français s’attarde, pour le moment, à entreprendre.
En déplacement le 7 mars à Gréoux-les-Bains pour une nouvelle étape du Grand débat centrée sur la transition écologique, le Président de la République a été interpelé par un élève du collège de Saint-André-les-Alpes sur les actions écologiques du gouvernement français.
«Quand est-ce que vous allez réagir, puisque vous en avez le pouvoir? Puisque c’est l’argent qui nous a amenés à négliger l’écologie, vous pensez qu’on pourra acheter une nouvelle planète avec de l’argent?», l’a interrogé l’adolescent sous les applaudissements de l’audience.
Grand débat : un collégien interpelle Emmanuel Macron sur l'urgence climatique pic.twitter.com/zYbhhGagE8
— DadGeeK ᵠ 🌿🔻 (@TheDadGeeK) March 8, 2019
En répondant à ces questions, Emmanuel Macron a fait remarquer que la transition écologique visait à «passer d’un modèle à l’autre». Selon lui, le «modèle du tout argent est terminé».
«Notre défi, c’est de le faire le plus vite possible. Je crois qu’on peut faire plus vite, plus fort, plus loin, en donnant plus de pouvoirs au local et en changeant de méthodes», a-t-il précisé.
Le 17 décembre, quatre ONG (la Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace France, Notre Affaire à Tous et Oxfam France) ont adressé une requête préalable au gouvernement, l’accusant de «carence fautive» par son «action défaillante» pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ils ont lancé également une pétition baptisée «L’Affaire du siècle» en vue d’un recours contre l’État pour inaction climatique.
Plus tard, ces mêmes associations ont annoncé envisager de déposer le 14 mars prochain un recours en justice contre l’État français, jugeant qu’il ne respectait pas ses engagements sur les questions climatiques. Par ailleurs, le 16 mars, ces ONG prévoient de faire entendre leurs voix et de promouvoir leurs droits dans les rues, «lors d’une mobilisation partout en France, pour mettre fin à l’injustice».