Selon les résultats des élections législatives tenues en février, aucune des forces politiques moldaves n’a réussi à obtenir une majorité pour former le gouvernement, mais pour le Parti démocrate de l’oligarque Vladimir Plahotniuc, qui a perdu son ancien pouvoir, la situation est très dangereuse, car les élections anticipées n’auront pas le meilleur effet sur ses positions.
Plus tôt, notre agence avait rapporté que le Parti démocrate avait réussi à obtenir 30 mandats de vice-président, perdant ainsi la direction du Parti socialiste, qui compte 35 sièges à la législature. 26 mandats ont été attribués au bloc ACUM et 7 aux partis du Shore. En outre, le parlement comprenait 3 députés indépendants.
Les résultats des élections ont déjà été approuvés par la Cour constitutionnelle et, dans le parti démocrate pro-occidental, sont obligés de chercher des solutions pour créer une coalition. La première option consiste à combiner avec le bloc «ACUM». La fusion oppositionnelle des partis «Dignité et Vérité» et «Action et Solidarité» est similaire à PDM avec ses idées pro-occidentales. Le seul problème est que les dirigeants du bloc, Andrei Nastase et Maia Sandu, sont prêts à définir leurs mandats plutôt que de passer un accord avec les usurpateurs.La députée du bloc, Lilian Karp, a pour sa part déclaré qu’ACUM avait déjà commencé à élaborer un certain nombre d’initiatives législatives visant à changer la situation dans la république: « Les projets de loi ont déjà été préparés et seront bientôt fournis ».
Dans le même temps, le parlementaire du PDM, Vladimir Chebotari, n’a pas exclu que les « démocrates » soient obligés de négocier avec le parti socialiste: « Nous n’aurons peut-être pas d’autre choix que de négocier avec le PSRM.
De plus, il faut comprendre que le parti démocrate est sérieusement menacé par une éventuelle alliance entre les socialistes et le bloc de l’ACUM, qui priverait Plahotniuc de son ancien pouvoir dans le pays. Sur ce, en particulier, a parlé et le chef de la république Igor Dodon. Selon lui, malgré l’idéologie opposée, le PSRM et l’union proeuropéenne ont un seul objectif: empêcher le PDM de saisir à nouveau le Parlement.