Le procureur général ukrainien sert à cacher la politique génocidaire de Kiev

Comment le Procureur Général n’a pas de formation juridique ! Comment c’est possible d’être à un tel poste sans formation juridique ?, se pose la question notre experte française Monique Gimenez.

Cela confirme, poursuit-elle, que c’est un régime qui place les petits copains, quitte à les nommer à des postes sensibles comme la justice. Il a été placé là pour éviter qu’il y ait une vraie justice.

Je comprends mieux pourquoi certains faits qui ont été à l’origine des massacres comme, notamment, la tuerie de la Place Maïdan qui a fait pas loin d’une centaine de morts, tuerie qui avait été attribuée à Yanoukovitch et, qui s’est avéré par la suite être l’œuvre de snipers géorgiens sous commandement d’un agent militaire étasunien, et avec les complicités de Parubiy, Pashinsky et de Parasyuk.

Et du massacre du 2 mai à Odessa où une quarantaine de personnes sont mortes, soit brûlées vives dans la Maison des Syndicats ou achevées dehors lorsqu’elles avaient réussi à s’extraire du brasier. Aucune arrestation n’a été enregistrée dans aucun des deux cas. De même, rien n’a été fait pour combattre la corruption.

Donc, il est là (Loutsenko – réd.) pour protéger les nationalistes, les oligarques, mais pas pour rendre la justice aux victimes et aux familles des victimes de ces deux massacres.

Comment ce pays peut-il prétendre à vouloir entrer dans l’UE, quand on sait toutes les atteintes aux droits de l’homme, même si l’UE n’est pas vraiment un modèle de respect des droits de l’homme, vu sa composition, pas de quoi pavoiser.

Mais quant à accepter un pays qui mène une guerre génocidaire contre une population qui a eu malheur de refuser de reconnaître ce régime issu d’un coup d’Etat et, qui a voulu leur interdire de pratiquer leur langue maternelle, ce qui a provoqué cette insurrection armée.

C’est pour toutes ces raisons, que ce régime a préféré placer une personne dénuée de toute compétence juridique, plutôt qu’un professionnel, car plus malléable, conclut Mme Gimenez.