Le procès de dix militantes saoudiennes de la cause des femmes s’est ouvert mercredi devant un tribunal pénal de Ryad, braquant une nouvelle fois les projecteurs sur la situation des droits humains dans ce pays ultraconservateur du Golfe.
Cette première audience s’est tenue alors que l’Arabie saoudite tente d’améliorer son image, sérieusement écornée en raison de l’assassinat en octobre du journaliste et opposant saoudien Jamal Khashoggi par un commando venu de Ryad, à l’intérieur même du consulat saoudien à Istanbul.
Loujain al-Hathloul, Hatoon al-Fassi et Aziza al-Yousef figurent parmi les militantes jugées et arrêtées il y a près d’un an, a déclaré le président de la cour Ibrahim al-Sayari à des journalistes et à des diplomates occidentaux, sans préciser immédiatement les charges pesant contre elles.
Seuls des membres des familles ont été admis au tribunal.