La journaliste Françoise Laborde explique pourquoi il est temps de « rééduquer les hommes », notamment dans les entreprises médiatiques.
« Tu m’excites quand tu marches », « tu aimes ça les gros micros », « tu passes bien à l’antenne, je peux te faire aller plus haut »… La dessinatrice Sarah Gully, auteure de Clémence et le pire, dénonce dans ses dessins des propos complètement déplacés qu’on entend encore dans les médias. Un peu plus d’un mois après l’éclatement de l’affaire de la Ligue du LOL qui éclabousse certains groupes de presse, l’association Pour les femmes dans les médias entend faire bouger le monde médiatique. Elle propose notamment que ces dessins soient placardés sur les machines à café. Une charte sur la bonne conduite des relations femmes-hommes dans les entreprises audiovisuelles doit être signée ce mercredi par une quinzaine de patrons au ministère de la Culture. Parmi les signataires, on trouve notamment Nicolas de Tavernost (M6), Gilles Pélisson (TF1), Maxime Saada (Canal+), Alain Weill (NextRadio) ou encore Delphine Ernotte (France Télévisions). Pour la journaliste Françoise Laborde, membre de PFDM, passée notamment par TF1 et France 2 et ex-membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel, « il faut rééduquer les hommes ». Entretien.
Le Point : Pourquoi faire signer une telle charte aux patrons de médias ?
S’agit-il de vous solidariser avec le mouvement BalanceTonPorc ?