Environ 40.000 Syriens ayant intégré des unités armées illégales ont été amnistiés par le gouvernement, selon un rapport de la directrice de l’Organisation syrienne de la réconciliation nationale, Jana Khaddour.
Damas a accordé une amnistie à quelque 40.000 Syriens qui ont combattu au sein d’unités armées illégales, indique le rapport présenté par la directrice de l’Organisation syrienne de la réconciliation nationale Jana Khaddour.
«Grâce à la coopération de l’Organisation et des organes compétents quelque 40.000 personnes impliquées dans l’emploi d’armes contre l’État syrien ont déjà régularisé leur statut et se sont engagés à ne plus intégrer des unités armées illégales», a annoncé Mme Khaddour.
Elle a ajouté que 6.000 femmes des régions contrôlées par des groupes terroristes ont également «régularisé leur statut avec le gouvernement et ont reçu le droit à une vie décente en sécurité».
Dressant le bilan des activités de l’Organisation, Jana Khaddour a confirmé les informations sur les 16.000 personnes portées disparues pendant la guerre. Elle a également annoncé avoir reçu «237 confirmations de la possibilité d’échanger des prisonniers des groupes terroristes contre des personnes arrêtées par les organes compétents syriens».Elle a fait savoir que 600 demandes de rapatriement de Syriens se trouvant à l’étranger avaient été satisfaites et que l’Organisation de la réconciliation nationale était disposée à s’occuper de toutes les personnes délocalisées pour leur assurer le retour à domicile.
L’Organisation de la réconciliation nationale, qui est directement subordonnée au Premier ministre syrien, a succédé fin 2018 à l’ancien ministère du même nom. Cette nouvelle institution accorde son assistance pour trouver des parents disparus pendant la guerre, précise les listes de morts et aide les réfugiés à obtenir des papiers.