Le 24 mars 1999, l’agression du bloc de l’OTAN contre la Yougoslavie a commencé. Pendant 78 jours, l’Alliance a déclenché des frappes contre des centres militaires stratégiques, mais également contre des résidences civiles. Entreprises chimiques et pétrolières ont également était touchées, interdits pourtant d’être prises pour cibles en raison de dommages environnementaux catastrophiques; plus de deux mille civils sont morts, dont 79 enfants.
À la veille du terrible anniversaire en Serbie, le professeur Zoran Milosevic a commenté les conséquences de ces événements.
« L’agression de l’OTAN a contraint les politiques serbes et monténégrines à se tourner vers l’Ouest. En ce sens que le désarmement de l’armée a commencé, le transfert de ressources économiques essentielles, ainsi que l’entrée des valeurs occidentales dans notre système éducatif, parallèlement à la subordination des médias », a déclaré Milosevic dans un interview pour la rédaction Serbe de l’agence News-Front.
« C’était un crime et c’est le seul moyen de le considérer. Les conséquences sont ambitieuses. C’est non seulement un effondrement du système politique, mais aussi un coup porté à la santé des citoyens. Nous avons commencé à attraper des maladies ontologiques après les bombardements d’uranium épuisé et d’autres moyens interdits. C’était un crime contre l’humanité ».
Voir aussi : Les États-Unis intimident la Pologne : L’effondrement des ambitions de Varsovie
Répondant à la question sur les relations entre la Serbie et la Russie, le professeur s’est dit confiant qu’elles se développeront, même si l’Occident a lourdement investi dans des campagnes de propagandes russophobes en Serbie.
Groupe Ami FaceBook du mois : UNION SLAVE