Regardez ce visage ouvert d’un homme qui porte une petite croix sur sa poitrine. Quel dommage aurait-il pu faire surtout à la sécurité de sa Patrie. Par contre, le Service de sécurité de l’Ukraine (SBU) pense autrement.
Les hommes du SBU et du ministère ukrainien de l’Intérieur ont fait une perquisition chez lui, Oleg Slépynine, écrivain-conteur de Tcherkassy, gagnant de plusieurs prix littéraires et du Festival du film de Radonezh.
Hier, 7 personnes des services mentionnés sont venus chez lui à partir de 8 heures du matin. Ils ont fouillé pendant 4 heures, en accusant l’écrivain en vertu de l’article 161 – violation du droit de l’égalité des citoyens.
Il ont accusé M. Slépynine d' »avoir publié des articles sur le «thomos» et d’autres personnes sous des pseudonymes (noms de proches et personnages historiques). Il m’ont retiré l’ordinateur portable, l’ordinateur personnel, clé USB, téléphone. Ils ont photographié des diplômes, des livres dédicacés, des cartes de visite, etc», a cité le message FB de Slépynine son ami, le journaliste Dmitriy Skvortsov.
A part cela, le journaliste a noté qu’Oleg Slepynin avait quitté l’hôpital pour hypertension il y a une semaine. Au cours de la perquisition, il y a eu une nouvelle attaque. L’ambulance venue lui a proposé l’hospitalisation, mais l’auteur a refusé. “Et plus encore. Oleg n’a pas d’avocat », déclare M. Skvortsov.
Rappelons que le jour même la perquisition a été effectuée par les services de force dans le bureau du chef du siège électoral du candidat à la présidence, Youriy Boyko, dans l’arrondissement de Kievsky à Odessa, Viktor Baranskiy (membre du conseil régional d’Odessa du parti « Oppoblok » – Bloc d’opposition).