En Crimée, il y a beaucoup moins de militaires dans les rues qu’à Paris, selon le candidat aux élections européennes de 2019 et ex-ministre Thierry Mariani, fraîchement arrivé sur la péninsule au sein d’une délégation française.
L’ex-ministre et candidat aux élections européennes de 2019, Thierry Mariani, qui s’est rendu en Crimée avec une délégation française, a évoqué la situation de la péninsule et la présence de militaires dans les rues.
Il a signalé aux journalistes que la plupart des journalistes français avaient, à l’avance, une opinion toute faite sur la situation en Crimée sans jamais s’y rendre.
Au sujet de la question souvent soulevée des «forces d’occupation» dans les rues, il a remarqué que la Crimée comptait beaucoup moins de militaires que Paris à l’heure actuelle.M.Mariani a indiqué qu’entre 2002 et 2007 il avait présidé le groupe d’amitié France — Ukraine et qu’il avait effectué de nombreuses visites de la région, rappelant qu’un important cimetière mémorial français se trouve à Sébastopol.
Il s’est également félicité des changements qui se produisaient en Crimée qui, avant 2014, était selon lui la Belle au bois dormant.
Reconnaissant l’impossibilité de résoudre en cinq ans tous les problèmes d’un seul trait, il a constaté que la Crimée avait effectué un grand bond en avant grâce à l’administration russe.