Le transfert à Moscou du siège du groupe pétrolier PDVSA, fermé à Lisbonne, est à l’ordre du jour, selon le ministre vénézuélien des Affaires étrangères. Comme l’a indiqué à le chef de la diplomatie vénézuélienne, «cela arrivera bientôt, bien que la date ne soit pas encore fixée».
Le transfert du bureau du groupe pétrolier vénézuélien PDVSA de Lisbonne à Moscou aura lieu «dès que possible», a déclaré le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreas, sans préciser si cela se produira avant la fin du mois de mai.
«Non, nous y œuvrons. Cela arrivera bientôt, bien que la date ne soit pas encore fixée», a déclaré le ministre.
Auparavant, l’ambassadeur vénézuélien en Russie Carlos Rafael Faria Tortosa avait confié que Caracas s’attendait à ce que le siège de sa compagnie pétrolière nationale PDVSA soit ouvert à Moscou d’ici deux mois. Précédemment, la vice-Présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez avait annoncé la fermeture du bureau à Lisbonne du groupe public PDVSA, poids lourd de l’économie nationale, et son transfert à Moscou.
La crise politique a éclaté au Venezuela quand l’opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l’Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s’est autoproclamé «Président en exercice du pays» et a prêté serment au cours d’une manifestation. Les États-Unis et une cinquantaine d’autres pays, dont la France et l’Allemagne, l’ont reconnu comme «Président par intérim». La Chine, la Russie, la Turquie et le Mexique ont apporté leur soutien au gouvernement en place. Le Président Nicolas Maduro, qui a prêté serment pour son deuxième mandat le 10 janvier, a qualifié Juan Guaido de pantin des États-Unis.Fin janvier, Washington a introduit un nouveau volet de sanctions à l’encontre des autorités vénézuéliennes, en vertu duquel la compagnie pétrolière nationale PDVSA n’est plus autorisée à bénéficier des revenus de son commerce avec les États-Unis tandis que ses avoirs à l’étranger sont bloqués.
Caracas a qualifié ces mesures d’illégales et accusé les États-Unis de chercher à mettre la main sur les réserves de pétrole vénézuéliennes.