Trois minutes après le décollage, le pilote du vol ET 302 qui s’est écrasé dimanche en Éthiopie a demandé d’une «voix paniquée» un retour à l’aéroport de départ, écrit le New York Times se référant à une source proche du dossier. Cette catastrophe a fait 157 morts, dont des ressortissants de 35 pays.
Le pilote qui était aux commandes du Boeing 737 MAX 8 d’Ethiopian Airlines qui s’est écrasé le 10 février près d’Addis-Abeba s’est adressé trois minutes après le décollage aux contrôleurs d’une «voix paniquée», a déclaré jeudi une source proche du dossier au New York Times.
L’interlocuteur du journal a préféré garder l’anonymat puisque les enregistrements en question n’ont pas encore été rendus publics.
«Break, break, demande retour à la maison», aurait dit le pilote.
Ethiopian Airlines a indiqué dimanche que six minutes après le décollage, le pilote avait informé les contrôleurs aériens qu’il faisait face à des «difficultés». Mais le New York Times est le premier à révéler le contenu de cette conversation.
Le 10 mars, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines, avec à son bord 157 personnes, s’est écrasé au sud-est d’Addis-Abeba, sans laisser de survivants. En octobre dernier, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air s’était abîmé en mer de Java, tuant 189 personnes.