À l’issue de l’acte 17 du mouvement des Gilets jaunes, qui a été encore une fois émaillé de violences policières à l’encontre de manifestants, le ministre de l’Intérieur a décidé de s’offrir une petite parenthèse de liberté, en faisant la fête toute la nuit dans les bras d’une séduisante inconnue, relate Closer.
Depuis bientôt quatre mois, les week-ends de Christophe Castaner se suivent et se ressemblent. Ministre de l’Intérieur depuis le 16 octobre 2018, il a dû faire face un mois plus tard à la crise des Gilets jaunes, qui descendent chaque samedi dans les rues pour manifester leur mécontentement face à la politique du gouvernement.
Après l’acte 17, samedi 9 mars, Christophe Castaner a décidé de se réconforter en allant à une soirée bien arrosée. Et ce, dans un endroit très branché de Paris, le Noto, a révélé Closer.
Le ministre y a été invité par le judoka français Teddy Riner pour un dîner, précise le magazine. Et Christophe Castaner, qui n’était pas escorté par ses gardes du corps, est resté jusqu’à 2 heures du matin. Après quoi il a décidé de participer à une autre soirée dans les mêmes lieux: le directeur des relations publiques du Noto, Romain Gaudré, y célébrait son anniversaire.Ainsi, il a été pris en photo et filmé alors qu’il enchaînait les shots de vodka et des bisous avec Emma, l’une des invitées, sans se cacher des convives qui les entouraient, a affirmé Closer.
«Une proximité extrêmement rapide qui pose une question de sécurité évidente pour le ministre de l’Intérieur, non accompagné», a fait remarquer le magazine.
C’est depuis le 17 novembre que Christophe Castaner doit gérer la crise des Gilets jaunes. Tous comme les autres samedis, il a dû s’occuper également de la situation le 9 mars face à un nouveau volet de la mobilisation.
L’acte 17 des Gilets jaunes s’est déroulé le 9 mars en France. À une semaine de la fin du grand débat et de la grande journée nationale prévue par les Gilets jaunes, les manifestants ont fait un sit-in à Paris et dans d’autres villes. Les premiers incidents ont eu lieu dans l’après-midi, peu après le début de la mobilisation. La police a fait usage de gaz lacrymogènes à plusieurs reprises. D’après le ministère français de l’Intérieur, la mobilisation a atteint un niveau historiquement bas, avec 28.600 manifestants, dont 3.000 à Paris. Ces chiffres ont de nouveau été contestés. Le syndicat France Police-Policiers en colère assure notamment que 160.000 manifestants étaient mobilisés à 15h45.