Petro Poroshenko, le président ukrainien sortant poursuit son voyage de séduction à travers le pays, en cherche du bonheur pré-électoral. En une semaine, il a su se rendre à Jytomyr, Tchernihov, Marioupol, Loutsk.
Partout des scandales l’ont attendu. Pour empêcher les militants du « Corps national » (ONG extrême nationaliste) ou les journalistes de l’opposition de pénétrer vers le corps de Porochenko, des centaines de policiers surveillent ses visites. Il semble que les forces de l’ordre soient beaucoup plus nombreuses que les médecins, agriculteurs ou , conducteurs de bus.
Les citoyens ne peuvent communiquer avec le président qu’à travers une clôture dure. Dans le même temps, le président a cessé de faire diffuser ses rassemblements car ils sont accompagnés des cris sur la corruption ou harcèlement des journalistes.
Hier, par exemple, lors de sa visite de la Transcarpatie, il s’est dévoilé devant les habitants de la ville de Khust, du village de Rozovka et Oujgorod. Avant cela, un certain nombre de routes avaient été bloquées, bien que le président se soit rendu d’Ojgorod en hélicoptère. Le garant a entendu des questions et des commentaires gênants. Par exemple, dans le parc commémoratif Champ Rouge, on l’a remercié de la pauvreté.
Lors du discours de M. Porochenko, des personnes non désirées ont simplement été sorties de la foule, comme le montre clairement la vidéo.