Des combats sporadiques opposent samedi en Syrie des forces arabo-kurdes soutenues par les Etats-Unis aux irréductibles du groupe Etat islamique (EI) acculés dans une ultime poche, la bataille censée sonner le glas du « califat » jihadiste semblant s’éterniser.
De ce « califat » autoproclamé en 2014 sur de vastes régions conquises à cheval entre la Syrie et l’Irak, il ne reste aujourd’hui au groupe jihadiste responsable d’atrocités qu’un tout petit campement fait de tentes et creusé de tunnels dans le village de Baghouz, dans la province de Deir ez-Zor, aux confins orientaux de la Syrie en guerre.
Les échanges de tirs continuent, a indiqué à l’AFP Adnane Afrine, un porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS), engagées dans cette bataille avec le soutien de la coalition internationale emmenée par les Etats-Unis.
Depuis une position des FDS qui se sont emparés de la majorité de Baghouz, les journalistes de l’AFP peuvent entendre des tirs d’obus sporadiques, tandis que des avions de la coalition sillonnent le ciel.
Un nuage de fumée noire s’élève au-dessus de la poche jihadiste.
La force arabo-kurde des FDS est repartie à l’assaut le 10 mars après une pause pour épargner les milliers de personnes qui étaient encore dans le réduit et qui ont fini par le fuir.