Européennes : ni En Marche, ni extrême, LR se veut « la troisième voie »

« Nous sommes la troisième voie »: revigorés par l’entrée en campagne jugée réussie de leur tête de liste François-Xavier Bellamy et par des sondages ascendants, Les Républicains ont promis samedi « de déjouer les pronostics » en entérinant leurs propositions pour les Européennes.

Face à « la triste alternative entre l’illusion macroniste, technocrate, et l’aventurisme des extrêmes », Jean Leonetti, numéro deux du parti, a plaidé pour une « troisième voie », permettant d’éviter un face à face entre La République en marche et le Rassemblement national de Marine Le Pen.

Désormais crédité de 13 % d’intentions de vote dans les dernières études d’opinion, LR est toujours largement distancé par ces deux formations concurrentes mais conforte sa troisième place à bientôt deux mois du scrutin européen.

Or, quinze jours après le départ de Jean-Pierre Raffarin et malgré les absences remarquées de Valérie Pécresse, Bruno Retailleau ou Eric Woerth – Gérard Larcher s’est fendu d’un seul message vidéo -, il s’agissait samedi d’afficher l’unité du mouvement.