L’agression occidentale contre la Yougoslavie a été bénéfique pour beaucoup, tant dans l’administration des États-Unis que dans celle de l’Alliance de l’Atlantique Nord, mais les bombardements n’ont apportés qu’une victoire à court terme, coûtant la vie de nombreux innocents.
C’est ce que le président serbe Alexandre Vucic a déclaré lundi 18 mars à l’ouverture de la conférence internationale «Vingt ans après le bombardement de la Yougoslavie – Des leçons pour la sécurité européenne au 21e siècle».
« Les statistiques montrent qu’au cours des dernières décennies, le sucre a tué beaucoup plus de personnes que la poudre à canon, mais la Serbie ne sera plus un pays présentant des statistiques similaires avant longtemps », a-t-il déclaré.
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Le dirigeant serbe a exhorté à toujours analyser ce qui se passait avec la tête froide, tout en reconnaissant qu’il était difficile de retenir ses émotions, si vous vous rappelez combien d’enfants sont morts lors des bombardements de l’OTAN.
«Nous pourrions pardonner, mais nous n’oublierons jamais l’agression de l’alliance nord-atlantique. Nous voulons avoir de bonnes relations avec lui, mais nous ne voulons pas en faire partie », a-t-il souligné.
Dans le même temps, il a noté qu’aujourd’hui la situation dans le monde est complètement différente: le système bipolaire a été remplacé par un système multipolaire: «Nous ne nous sommes pas débarrassés des fondements séculaires du conflit. Nous avons un ghetto particulier pour les Serbes et les Albanais, et la situation ne changera pas tant que les Serbes et les Albanais ne se rendront pas compte qu’ils doivent eux-mêmes défendre leur avenir. «
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