Un TGV reliant Genève à Paris a percuté dimanche deux bouteilles de gaz placées sur les rails. L’acte malveillant ne fait aucun doute, selon la gendarmerie de l’Ain où les faits se sont déroulés.
Un TGV assurant la liaison entre Genève et Paris a percuté dimanche deux bouteilles de gaz placées sur les voies dans le département de l’Ain, sans provoquer d’explosion ni faire de blessés, relate la presse française en se référant au parquet.
Selon le quotidien régional Le Progrès, les faits se sont produits vers 15h, alors que le train se trouvait dans une courbe en s’approchant d’un viaduc à faible vitesse (environ 80 km/h). Le conducteur n’a rien pu faire pour stopper l’engin. Heureusement, les bouteilles n’ont pas explosé.
«C’est un acte forcément malveillant qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques» estime pour sa part la colonelle Florence Guillaume, qui commande le groupement de gendarmerie de l’Ain, citée par le quotidien.Le train a pu repartir après trois heures d’interruption du trafic dimanche après-midi, selon le parquet cité par l’AFP. Le parquet antiterroriste a été avisé mais ne s’est pas saisi du dossier.
«Nous n’avons pas beaucoup d’éléments. Il n’y a pas eu de revendication, il n’y avait pas de dispositif de mise à feu. Toutes les hypothèses restent ouvertes à ce stade mais il est clair que ces bouteilles n’avaient rien à faire là, sur des voies de TGV qui sont protégées par un grillage», a déclaré le procureur de la République à Bourg-en-Bresse Christophe Rode.