Une partie du quartier européen à Bruxelles a été bloquée aujourd’hui à la veille d’un sommet européen à la suite d’une alerte à la bombe reçue par une société de conseils en communication et considérée par ses dirigeants comme «une mauvaise blague».
L’appel a été reçu par la société G+, un cabinet de conseil en affaires publiques et communication stratégique situé en face des bureaux de l’AFP et à quelques dizaines de mètres de la représentation du Royaume-Uni. «J’ai fait évacuer les locaux et averti la police», a dit à l’AFP un des dirigeants de G+, Thomas Barros-Tastets. «Entre-temps, nous avons reçu un nouvel appel. J’ai demandé à mon interlocuteur où était la bombe? Il m’a répondu: « sous votre siège ». Je lui ai demandé à quel étage était mon bureau, il m’a répondu n’importe quoi. Je lui a demandé quand la bombe allait exploser? Il m’a dit une demi-heure et il a raccroché», a-t-il raconté.
«Je crois que c’est une mauvaise blague», a conclu Thomas Barros-Tastets. L’alerte a été levée peu après 13h, deux heures après l’intervention. La police belge a pris l’affaire au sérieux. D’importants moyens ont été mobilisés par la police et les pompiers avec cinq véhicules, dont une équipe pour évacuer au plus vite des victimes potentielles. Le périmètre a été bouclé, les habitants des immeubles ont été confinés et des chiens dressés à la détection d’explosifs sont passés près de tous les véhicules stationnés dans la zone.