Accusé par le ministre de l’Intérieur d’avoir alimenté la violence et menacé de poursuites après les événements de samedi dernier survenus sur les Champs-Élysées, une figure des Gilets jaunes, Maxime Nicolle, assure «ne rien lâcher» et souhaite que la destruction du pays «par des élites vendues au capital» cesse le plus vite possible.
Invité de LCI lundi 18 mars, deux jours après les violences commises sur les Champs-Élysées, Christophe Castaner a annoncé vouloir poursuivre en justice les deux leaders des Gilets jaunes, Éric Drouet et Maxime Nicolle qui, selon lui, «alimentent la violence».
«Je souhaite non seulement qu’il y ait des poursuites pénales, mais il faut aussi qu’ils assument financièrement la casse», a déclaré le ministre de l’Intérieur sur LCI, ajoutant qu’«il faut qu’ils remboursent».
Monsieur Drouet et monsieur Nicolle encouragent et alimentent la casse.
Ils en sont « fiers » pour reprendre leurs mots.
Je souhaite non seulement qu’il y ait des poursuites pénales mais que leur responsabilité financière soit engagée. pic.twitter.com/bMQEAQ91DL— Christophe Castaner (@CCastaner) March 18, 2019
En réponse, Fly Rider n’a pas mâché ses mots.
«Il apparaît aussi clairement que les citoyens n’auraient aucune raison de sortir dans la rue si votre politique était pensée pour l’humain, et non pour la finance. Toute cette casse et ce déchaînement de colère auraient largement pu être évités», a-t-il écrit sur Facebook.
Indiquant que son souhait, tout comme celui de nombreux Gilets jaunes, était de voir la justice rétablie dans le pays, il a appelé le pouvoir à arrêter de mentir et à arrêter de répondre à la détresse des citoyens par la violence. Répondant aux accusations de M. Castaner de ne pas avoir le courage d’assumer ses responsabilités, Maxime Nicolle a dit assumer être attaché à défendre l’honneur des gens en situation précaire et être présent à chaque manifestation au risque de se faire mutiler ou pire.
«Je souhaite pour tout le monde que ce gouvernement soit rapidement stoppé et que la destruction de notre pays par des élites vendues au capital et aux actionnaires cesse le plus vite possible. Je ne lâcherai rien», a-t-il assuré.