Une source militaire a confié à l’agence de presse officielle marocaine (MAP) qu’un «capitaine de la gendarmerie» sahraouie a déserté son poste pour rallier le Maroc. Selon cet officier, cité par la même source, d’autres personnes souhaitent en faire de même.
Un officier de la gendarmerie du Front Polisario a déserté son poste en vue de rejoindre le Maroc, rapporte la Maghreb arabe presse (MAP), citant une source militaire. Selon cet officier, d’autres personnes souhaitent également rejoindre le royaume, a indiqué la même source.
«Un cadre rebelle du Front Polisario, déclarant être de grade de capitaine et assurant la fonction d’officier adjoint du « commandant d’une Katiba » [bataillon, ndlr] de la […] « gendarmerie du Front » […] s’est présenté, dans la matinée du lundi, au niveau de la ligne de défense dans la zone de Farcia (région d’Oued Draa), avec l’intention déclarée de rallier la mère-patrie [le Maroc, ndlr]», a déclaré la source.
Cet officier de 29 ans, arrivé à bord d’une jeep bariolée, a affirmé, selon la même source, «qu’il y a encore d’autres séparatistes repentis qui désirent retourner dans le pays».
Le deuxième tour des négociations entre le Maroc et le Front Polisario, concernant la résolution du conflit au Sahara occidental avec la participation de l’Algérie et de la Mauritanie comme observateurs et pays voisins, se déroulera les 21 et 22 mars à Genève, selon l’Algérie Presse Service (APS). La première rencontre a eu lieu les 5 et 6 décembre 2018, également à Genève.Depuis le début du conflit au Sahara occidental en 1975, le Maroc continue de revendiquer sa souveraineté sur ce territoire. Dans ce sens, Rabat prône un statut d’autonomie du Sahara occidental sous sa souveraineté comme solution au conflit. Pour sa part le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, revendique l’organisation d’un référendum d’autodétermination dans le cadre des résolutions du conseil de sécurité de l’Onu.