Les Algériens s’apprêtent à manifester un cinquième vendredi consécutif pour demander le départ de leur président Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier a vu cette semaine ses soutiens commencer à le lâcher petit à petit.
Un mois après le début de la contestation, les Algériens entendent rester mobilisés, avec de nouvelles manifestations, vendredi 22 mars, pour réclamer le départ du président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 20 ans et dont le camp se fissure.
Les deux précédents vendredis ont vu une mobilisation record. Le 15 mars, des manifestations ont été enregistrées dans 40 des 48 préfectures du pays, selon des sources sécuritaires, et des diplomates ont évoqué « des millions » d’Algériens dans les rues.