En attendant la visite du Premier ministre Benjamin Netanyahou à Washington cette semaine, certains observateurs se demandent si ce dernier peut espérer l’officialisation de la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan, annoncée sur Twitter par Donald Trump.
Ce jeudi, M.Trump s’est servi de son compte Twitter pour reconnaître la souveraineté israélienne sur la partie du Golan syrien dont Israël s’est emparée en 1967 et que l’État hébreu a depuis annexée.
Peu avant l’annonce de M.Trump, la liste de M.Netanyahou aux élections législatives régressait dans les sondages par rapport à celle de son principal concurrent, le général Benny Gantz. Pour certains observateurs cités par l’AFP, l’annonce de M.Trump a vocation à redonner un coup de fouet à la campagne électorale de M.Netanyahou, au pouvoir depuis une décennie.Les analystes se demandent désormais si M.Netanyahou peut s’attendre à l’officialisation de la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan, lors de sa visite à Washington.
M.Trump recevra M.Netanyahou à deux reprises à la Maison-Blanche: lundi pour une «réunion de travail», mardi pour un dîner. La réunion de travail aura lieu le même jour que l’intervention prévue de M.Gantz lors d’une conférence du lobby pro-israélien Aipac.
Israël a conquis une grande partie du Golan lors de la guerre des Six Jours en 1967 et l’a incorporée à son territoire en 1981, mais la communauté internationale n’a jamais reconnu cette annexion.Pour la Russie, le Golan appartient toujours à la Syrie. Changer le statut des hauteurs du Golan sans l’autorisation du Conseil de sécurité de l’Onu constituerait une violation directe de ses résolutions, a notamment déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, commentant l’appel de Donald Trump à reconnaître la souveraineté israélienne sur ce territoire.