Le président américain, Donald Trump, a signé, lundi, en présence du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, le décret reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan. Un territoire revendiqué par la Syrie.
À l’occasion d’une visite à Washington du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, le président américain, Donald Trump, a signé lundi 25 mars un décret par lequel les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan.
Donald Trump a formalisé cette décision, alors que Benjamin Netanyahou est en pleine campagne électorale dans son pays. Il brigue un cinquième mandat à la tête du gouvernement lors des élections législatives du 9 avril.
Benjamin Netayahou a déclaré qu’Israël « ne renoncerait jamais » à la majeure partie du Golan syrien conquis par l’État hébreu lors de la guerre des Six Jours en 1967, avant de l’annexer en 1981. Une annexion qui n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.
La semaine dernière, les autorités françaises ont d’ailleurs déclaré que la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan « serait contraire au droit international ». « Le Golan est un territoire occupé par Israël depuis 1967. La France ne reconnaît pas l’annexion israélienne de 1981 », a déclaré le Quai d’Orsay.