Ecole multilingue: la Ville de Bruxelles est prête à devenir une commune-pilote

La Ville de Bruxelles a répondu positivement à l’appel de l’ULB et la VUB pour une école multilingue dans la capitale.

Elle entend même être une commune pilote en la matière, ont indiqué mardi le bourgmestre, Philippe Close (PS), et les échevines de l’instruction publique Faouzia Hariche (PS) et de l’enseignement néerlandophone Ans Persoons (change.brussels). « Dans une Région où la mobilité et les contacts multilingues sont incontournables, la communication entre les communautés s’impose à tous, c’est le sens même de ce que Bruxelles doit être demain. C’est pourquoi la Ville de Bruxelles, plus grand pouvoir organisateur du pays, répond favorablement à l’appel de l’ULB et la VUB pour une école multilingue et entend être une commune pilote en la matière », ont-commenté ceux-ci après l’appel des deux universités lancé mardi par médias interposés. Aux yeux des autorités de la Ville, le plurilinguisme, conjugué à l’ouverture aux autres, est « la pierre angulaire d’une coexistence durable dans une société multiculturelle aux nombreuses facettes. C’est dans cette optique que la Ville de Bruxelles accorde une place privilégiée à l’apprentissage des langues dans son programme de législature ainsi qu’à tous les projets qui amènent l’élève à découvrir par l’immersion, par l’expérience, d’autres langues et d’autres cultures ». « Offrir des écoles multilingues aux bruxellois participe clairement à l’ADN de Bruxelles que nous construisons chaque jour », a commenté Philippe Close. Pour Faouzia Hariche, « l’enseignement linguistique représente un enrichissement global du vivre ensemble à Bruxelles et une augmentation des chances professionnelles des élèves ». Aux yeux d’Ans Persoons, il est plus que logique que la Ville se porte candidate et collabore avec la VUB et l’ULB pour développer l’enseignement multilingue, dès lors que celle-ci a son propre réseau comptant plus de 100 écoles, aussi bien néerlandophones que francophones.