Une source diplomatique de la capitale vénézuélienne a précisé que la venue des militaires russes à Caracas n’avait aucun rapport avec les menaces d’une intervention armée dans le pays lancés auparavant par le Président états-unien.
Commentant l’arrivée de militaires russes à Caracas, ce samedi 23 mars, à bord de deux avions, une source diplomatique dans la capitale vénézuélienne a expliqué que cette venue n’avait aucun lien avec les menaces d’une intervention armée des États-Unis ou de leurs alliés au Venezuela.
«Non, ce sont des choses qui ne sont pas liées entre elles. Il s’agit de discussions de contrats qui avaient été conclus avant la crise vénézuélienne», a déclaré l’interlocuteur de l’agence répondant à la question appropriée.
Et d’ajouter que la visite de militaires russes dans le pays sud-américain se déroulait dans le cadre de la coopération militaire entre les deux pays, sans donner plus de précisions.
Ce dimanche, des médias ont informé que 99 militaires russes, commandés par Vassily Tonkoshkurov, chef d’état-major adjoint de l’armée russe, étaient arrivés à Caracas à bord de deux avions qui ont en outre acheminé 35 tonnes de fret. Une source diplomatique a alors souligné qu’il n’y avait rien de «mystérieux» dans cette visite, car entre la Russie et le Venezuela il existait plusieurs accords signés auparavant en attente de réalisation.
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Auparavant, dans une interview accordée à la chaîne CBS et diffusée le 9 février, Donald Trump avait confirmé examiner la question de l’envoi de soldats américains au Venezuela comme un des scénarios possibles. Pour rappel, la crise politique au Venezuela a éclaté quand l’opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l’Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s’est autoproclamé le lendemain «Président en exercice du pays» et a prêté serment au cours d’une manifestation. Donald Trump l’a alors reconnu comme «Président par intérim».
Une cinquantaine de pays, dont le Royaume-Uni et l’Allemagne, en ont fait de même. La France l’a également reconnu comme «Président en charge». Le Président Nicolas Maduro a qualifié Juan Guaido de pantin des États-Unis. Des pays tels que la Chine, la Russie, la Turquie ou le Mexique ont quant à eux apporté leur soutien au gouvernement en place.
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