La poursuite des violences dans la bande de Gaza, avec de nouveaux tirs de roquettes dans la nuit du mardi 26 mars, place le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou face au choix délicat de la riposte, à moins de deux semaines des élections législatives (organisées le 9 avril) à l’issue incertaine.
« Une intervention terrestre serait une catastrophe à Gaza » a déclaré sur France 24 Ofer Bronchtein, président du forum international pour la paix au Proche-orient, et ancien conseiller du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin.
Mais « chaque intervention d’Israël encourage les extrémistes des deux côtés » a-t-il poursuivi, estimant que l’escalade de la violence est une manière pour Benjamin Netanyahou de « faire oublier les affaires de corruption qui pèsent sur sa campagne électorale ».