Jugé auparavant pour «recel de malfaiteurs terroristes» lors des attentats de Paris du 13 novembre 2015, mais relaxé le 14 février 2018, Jawad Bendaoud, surnommé «logeur de Daech», a écopé d’un an de prison ferme pour des menaces de mort contre une victime de ces mêmes attaques.
Jawad Bendaoud, «logeur des terroristes» lors des attaques du 13 novembre 2015 dans la capitale française, a été condamné mercredi à un an de prison ferme par la cour d’appel de Paris. Il a été jugé pour «des menaces de mort» contre une des victimes de ces mêmes attentats.
Le «logeur de djihadistes» Jawad Bendaoud, délinquant multirécidiviste, avait déjà été jugé pour «recel de malfaiteurs terroristes» et encourait six ans de prison, mais avait été relaxé le 14 février 2018 par le tribunal correctionnel de Paris. Il a été rejugé en novembre puis en décembre, toujours en lien avec cette affaire.
C’est à la sortie du procès du 5 décembre qu’a eu lieu une altercation entre Bendaoud et Sarah Z., l’une des victimes des attentats du 13 novembre 2015 qui venait de témoigner à la barre. Celle-ci a accusé le délinquant de l’avoir menacée de mort dans les couloirs du palais de justice. D’après elle, il lui a dit: «Je vais te tuer. Tu vas voir ce que je vais te faire».
Jawad Bendaoud a nié ces menaces et a affirmé avoir dit à Sarah Z.: «Évite de dire que je suis coupable alors que tu ne sais pas si je suis coupable». Il a toutefois été condamné en première instance à six mois de prison ferme.
La condamnation a été aggravée en appel, passant de six mois de prison à un an avec maintien en détention. Elle précède de deux jours le verdict de son procès en appel pour «recel de malfaiteurs terroristes». Il avait toujours nié sa culpabilité, affirmant ignorer que les deux hommes qu’il avait hébergés étaient les terroristes du 13 novembre.