Le déficit budgétaire français s’est creusé à 36,9 milliards d’euros en février contre 28,5 milliards d’euros au même mois en 2018, en raison de la mise en place de l’impôt à la source, a indiqué vendredi le ministère des Comptes publics.
Les dépenses du budget général reculent de 1,1 milliard d’euros à 52,7 milliards par rapport à l’année passée, principalement en raison «de décalages calendaires», précise le ministère dans un communiqué. Les prélèvements sur recettes se sont établis à 11,4 milliards contre 9,5 milliards d’euros au 28 février 2018.
Du côté des recettes fiscales nettes, elles sont à fin février inférieures de 12,4 milliards d’euros par rapport à la même période de 2018 en raison de la mise en place de l’impôt à la source. «En particulier, un acompte de 60% des réductions et des crédits d’impôts a été versé aux contribuables par anticipation en janvier 2019 afin que la trésorerie de tous soit préservée, pour un montant total de 5,4 milliards», précise le ministère.
Enfin, le solde des «comptes spéciaux», utilisé pour des opérations budgétaires ponctuelles et spécifiques, comme par exemple la vente d’actions publiques, s’est établi à -9 milliards d’euros contre -14,1 milliards à fin février 2018.